La datavisualisation est l’étude, la science ou l’art de représenter des données de façon visuelle. Cela peut se concrétiser par des graphiques, des camemberts, des diagrammes, des cartographies, des chronologies, des infographies ou même des créations graphiques inédites ou des photos. La présentation sous une forme illustrée rend les données plus lisibles et compréhensibles.

Au delà de l’illustration, on peut même aller jusqu’à présenter des données sous la forme d’animations, voire de vidéos. La plus célèbre d’entre elles est le Billion-Dollar-A-gram réalisée par David McCandless le maître en la matière.

Depuis quelques mois, on voit fleurir sur les sites internet et dans les médias de nombreux graphiques et infographies qui permettent de mieux appréhender les enjeux d’un sujet ou d’une problématique.

La datavisualisation commence toujours par une collecte de données et de chiffres bruts. C’est parfois l’opération la plus délicate car il n’est pas toujours aisé d’obtenir les données  que l’on recherche. Une fois les données brutes sélectionnées, traitées et formatées dans un tableur, il appartient au journaliste, à l’infographiste ou au designer d’imaginer la meilleure façon de les présenter.

De nombreux outils permettent alors de mettre en forme ces données : logiciels (à commencer par le célèbre Illustrator d’Adobe), applications et services web, librairies javascript etc. On peut même réaliser des datavisualisations sommaires avec Excel et son outil de génération de graphiques et diagrammes.

Prenons l’exemple du budget d’un état, et précisément de celui de la France en 2012. La loi de finance étant publique, il est possible d’obtenir le montant des dépenses prévisionnelles pour chaque poste de dépense du pays (école, justice, dépenses etc.). Une fois ces données triées, on les fait passer dans une moulinette qui leur donnera la présentation souhaitée. C’est quand même plus clair qu’un tableau, non?

Il y a mille façons d’utiliser la datavisualisation dans un contexte de collectivité locale, d’association ou encore d’entreprise.

Quelques pistes :

• Présentation illustrée d’un rapport annuel d’activité ou d’un budget
• Cartographie des actions de terrain d’une association
• Manifeste ou liste de propositions
• Chronologie de l’activité d’un organisme depuis sa création
• Organigramme

ÉCLAIRAGE PUBLIC

DES DATAS

Le développement de nos sociétés, toujours plus complexes, s’est accompagné d’une avalanche de chiffres, destinés à en mesurer l’activité. Ce sont ces données qui permettent aujourd’hui de jauger la santé d’une entreprise, la croissance d’un secteur, l’évolution d’une politique. En quelques décennies, nous sommes ainsi passés d’une civilisation des mots et des idées à une civilisation des données. Or les données ne parlent pas. Sauf à ceux qui en sont familiers. Difficilement lisibles voire indigestes, elles nécessitent d’être traitées avant de pouvoir être utilisées comme produits d’information et de communication grand public.

DES IMAGES

Parallèlement, le développement des écrans, aux dépens de l’écrit, a transformé notre rapport à l’information. Nous sommes entrés dans la civilisation de l’image, du visuel. Désormais, ce qui nous parle, ce ne sont plus les mots, mais les images. Faciles à lire, à intégrer, à mémoriser, à diffuser, elles ont, de plus, l’avantage de correspondre à notre nouvelle façon de consommer l’information. Car si la restauration a connu la révolution du fast-food, l’information connaît à son tour celle du fast-feed, qui répond aux souhaits des consommateurs de pouvoir être informés en un clin d’oeil sur l’essentiel.

LE METIER