Qu’est ce que la lumière

La lumière est la partie visible à l’oeil nu d’un ensemble d’ondes électro-magnétiques.

On appelle lumière la partie visible d’un vaste groupe de radiations, qui vont des rayons cosmiques aux ondes radar. Toutes ces ondes sont de même nature (électromagnétique) et se déplacent dans le vide à la même vitesse: environ 300’000 km/s.Elles diffèrent par contre les unes des autres selon leurs longueurs d’onde et l’énergie qu’elles transportent, qui devient très grande dans le cas des rayons cosmiques.

En faisant passer de la lumière blanche à travers un dispositif dispersif, tel qu’un prisme de verre, on peut la décomposer en une figure nommée spectre visible, qui s’étend de 380 nm à 780 nm. Toutes les couleurs du spectre sont qualifiées de pures, car elles ne peuvent être séparées par un second passage à travers un prisme.

http://astro.vision.free.fr/spectre.php

La couleur

Toute matière qui n’est pas un miroir filtre la lumière par réflexion

  • réflexion spéculaire (miroir)
  • réflexion modifiant le spectre par absorption (encre)

La lumière émise par une source (spot, bougie, ampoule) ou réfléchie (n’importe quelle matière sauf un miroir)

Energie et Matière :  filtrage de la lumière blanche (1) sources lumineuses colorées (2)

(1) Matière (Lumière absorbée) et soustractivité (CMJ) (2) Energie (lumière colorée) et additivité (RVB)

En théorie, à l’intérieur des pastilles, au croisement des primaires, nous observons les binaires. Qui sont aussi des complémentaires par opposition. (Cyan > Rouge – Magenta > Vert, etc …)

Un objet est bleu parce que sa matière a la propriété d’absorber tout le spectre de lumière et de ne réfléchir que la couleur bleue.

Le cercle chromatique

Les trois couleurs primaires (au centre du cercle) Cyan, Magenta, Jaune (CMJ) sont les couleurs pures non divisibles. Lorsqu’on mélange ses couleurs entre elles on obtient les couleurs binaires (secondaires) et lorsqu’on mélange ces couleurs binaires (secondaires) aux primaires ont obtient les couleurs tertiaires.

Toutes ces nuances possibles et à différentes proportions de mélange permettent de créer une infinité de couleurs.

Les couleurs primaires (Cyan, jaune, magenta en CMJ+N)

BLEU JAUNE ROUGE

Les couleurs secondaires (binaires) CMJ+N

VIOLET (B+R) VERT (B+J) ORANGE (R+J)

Elles s’obtiennent par le mélange des primaires entre elles.

Les couleurs tertaires

6 couleurs tertiaires sont obtenues par le mélange d’une couleur primaire et secondaire.

Toutes ces teintes, sauf le turquoise, sont abondamment représentées dans le règne végétal.

rouge + violet = pourpre

bleu + violet = indigo

bleu + vert = turquoise

jaune + vert = vert chartreuse

jaune + orange = doré

rouge + orange = écarlate

Les couleurs intermédiaires

Les couleurs intermédiaires s’obtiennent en mélangeant 2 couleurs primaires dans la proportion de 2 pour 1.

  • 2 parts de rouge magenta + 1 part de jaune primaire
  • 2 parts de rouge magenta + 1 part de bleu cyan
  • 2 parts de jaune + 1 part de rouge magenta
  • 2 parts de jaune + 1 part de bleu cyan
  • 2 parts de bleu cyan + 1 part de jaune primaire
  • 2 parts de bleu cyan + 1 part de rouge magenta
  • Le troisième cercle contient les couleurs primaires, secondaires, tertiaires.
  • Les deux cercles intérieurs contiennent leurs teintes et les deux cercles extérieurs leurs nuances.

 

Les couleurs complémentaires

Le contraste des complémentaires

On désigne par le nom de complémentaires, deux couleurs pigmentaires dont le mélange donne un gris. Ces couleurs se trouvent diamétralement opposées sur le cercle chromatique.

Les couleurs complémentaires s’intensifient réciproquement pour parvenir à l’effet de couleur et de lumière à son maximum mais leur mélange les détruit et produit des gris colorés. Si nous décomposons les couples de couleurs complémentaires, nous constatons qu’elles contiennent les couleurs fondamentales ou primaires, c’est-à-dire le bleu, le rouge et le jaune. Les couples de complémentaires sont : jaune opposé au violet (rouge+bleu), bleu opposé au orange (jaune+rouge), rouge opposé au vert (jaune+bleu).

 

Le contraste de quantité

Le contraste de quantité concerne les rapports de grandeur, de surface, de deux ou plusieurs couleurs, en un mot de proportion de couleurs. Il s’agit du contraste grand-petit, peu-beaucoup. La grandeur de la tache de couleur est importante pour l’effet global du tableau. Deux facteurs déterminent la force d’expression d’une couleur : sa luminosité (voir le contraste clair-obscur) et sa dimension ou quantité.

Le contraste de qualité

Par notion de qualité de la couleur, nous entendons le degré de pureté ou de saturation des couleurs. Par contraste de la qualité, nous désignons l’opposition entre les couleurs pures ou lumineuses et les couleurs ternies ou rabattues. Pour obtenir un contraste de qualité, on place une couleur pure à côté de couleurs ternies, c’est-à-dire rabattues avec sa complémentaire; c’est l’effet lumineux-terne.

Le contraste simultané

Notre oeil exige, pour une couleur donnée, sa complémentaire et la produit si on ne la lui donne pas. Lorsque, par exemple, nous voyons un carré rouge, l’oeil complète par du vert (jaune et bleu) et crée ainsi une compensation. La couleur complémentaire engendrée simultanément dans l’oeil est une impression colorée et n’existe pas réellement (phénomène physiologique). Chacune des deux couleurs cherche à repousser l’autre vers sa complémentaire. Chaque couleur emprunte quelque chose à la couleur opposée qui lui correspond. Ainsi, les couleurs s’influencent. Le peintre qui a fait du contraste simultané une technique de base est Delaunay (1885-1941). Il a mis en valeur ce phénomène en tant que mouvement.

Le contraste chaud-froid

Ce contraste se définit par une différence subjective des couleurs, il s’agit de la vision optique des couleurs. L’origine de nos sensations chromatiques est emmagasinée dans la mémoire de chacun. Les distinctions de chaud et de froid sont toujours relatives et laissées à l’appréciation personnelle de l’artiste. Le rouge-orange est la couleur la plus chaude, le bleu-vert ou turquoise est la plus froide. Dans le paysage, les objets lointains paraissent plus froids. Pour rapprocher un premier plan, on utilise des couleurs chaudes.

Les couleurs chaudes semblent avancer, les couleurs froides semblent reculer !

Le contraste clair-obscur

Le contraste clair-obscur, c’est le contraste du blanc et du noir totalement opposés. Entre ces extrêmes, s’étend une infinité de tons gris clairs et foncés. Le nombre de degrés de gris différents dépend de la sensibilité de chacun et de l’acuité de l’oeil. Il est important de différencier les couleurs pures en clarté et en obscurité. Le jaune est la couleur la plus claire et le violet est la couleur la plus obscure, l’orange correspond au sixième ton. La photographie en noir et blanc transcrit la diversité des tons contenus dans les couleurs. Si tous les tons sont d’égale intensité leur traduction en valeurs donnera une photo en gris uniforme.

Les harmonies de couleur

L’Art et la manière de mélanger les couleurs ne répond pas à une règle définie et invariable. Chaque Artiste, chaque graphiste utilise ses propres méthodes, cependant certaines harmonies colorées sont facile créer et permettent un équilibre et / ou une dynamique.

Attention à l’utilisation des couleurs en mode RVB et en mode CMJ+N

BLEU RVB BLEU CMJ JAUNE RVB JAUNE CMJ ROUGE RVB ROUGE CMJ

Lorsqu’on crée une image destinée à l’impression, attention à bien vérifier le mode colorimétrique.

L’imprimerie utilise les trois couleurs primaires (tri chromie) plus le noir (quadri chromie).

Technique du Triangle

 

En traçant un triangle équilatéral à l’intérieur du cercle chromatique, nous obtenons trois couleurs qui s’agenceront bien et qui auront beaucoup de vie.

http://discipline.free.fr/harmonie.htm un site assez complet pour une approche des différentes harmoniques.

Variantes autour du bleu (RVB) 255 – 0 – 0

Le Ton (ou la teinte) correspond à la couleur réelle du sujet

La Valeur indique si une couleur est plus ou moins claire ou foncée. Elle est liée à la quantité de lumière qui éclaire le motif.

La Saturation désigne le niveau de pureté d’une couleur.

Camaïeux : Tons dégradés

On dégrade une couleur en y ajoutant du blanc. Elle devient donc plus claire.

 

Camaïeux : Tons rabattus

On rabat une couleur en y ajoutant du noir. Elle devient donc plus foncée.

 

Camaïeux : Tons rompus

Ce sont les teintes dont la pureté est atténuée par le mélange d’une proportion plus ou moins importante de leurs couleurs complémentaires.Ils sont l’inverse des tons purs.

 

On peut aussi rompre ces tons par un ajout d’un gris créé à partir des trois primaires.

 

Complémentaire

 

 

 

 

Chaud froid

 

Clair Obscur

Symbolique des couleurs

La cathédrale de Rouen – Claude Monet 1892 / 1894

Outre des grandes « vérités » : rouge = chaud, bleu = froid, jaune = lumière etc… le choix et l’assemblage des couleurs ne répond d’aucune règle immuable, ils change avec les époques, les modes, les cultures. Aussi dans le cadre d’une conception graphique il vaux mieux se baser sur le brief client, le produit et le service afin de justifier du choix colorimétrique. On ne peux pas limiter les caractéristiques d’une couleur à une émotion, une tendance, un domaine particulier.

Il est vrai qu’on utilisera davantage le rouge pour présenter une nouvelle sauce tomate, le vert pour une annonce sur l’écologie, ou le blanc pour vendre des produits laitiers.

Cependant certaines marque ont leur propre couleur :

Rouge = Coca Cola, Heinz, Ferrari, Sfr …

Bleu = Pepsi, decathlon, Gdf, Edf , Club Med …

Vert = Bnp, Egg, Cegetel, Badoit, Perrier, Bio, Bonduelle …

Jaune = Renault, Opel, Midas, Orangina, Schwepps …